Vapoter en hiver : quels risques ?

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Il est tout à fait possible de vapoter en hiver, en intérieur comme en extérieur. Néanmoins, la vapoteuse et son e-liquide ne vont pas réagir de la même façon si les températures descendent ou si elles passent sous le seuil des 0°. Cela va donc modifier votre façon de vapoter et vos habitudes. On vous explique tout sur les risques de vapoter en hiver.

La batterie, une question de température

Il est bon de savoir que les batteries Li-ion, de type smartphone ou cigarette électronique, voient leur fonctionnement être optimal dans une fourchette de température allant de 0 à 60°. En dessous de ce seuil, les réactions chimiques créées par l’électricité (electrolyse) pour alimenter votre cigarette électronique ne se font plus correctement.

Pour le vapoteur, cela veut dire que la batterie va consommer beaucoup plus d’énergie pour arriver au même résultat qu’à température ambiante l’été. Et si elle consomme plus d’énergie, elle se décharge donc plus vite.

Plus la température baisse, plus l’efficacité de la batterie s’en ressent. À -10°, on est déjà sur une efficacité de 50 % à 70 % de la capacité initiale de la batterie. Cette fourchette s’explique par la valeur de la résistance qui est différente d’une cigarette électronique à l’autre. Les valeur sub ohms, inférieure à 1, sont plus affectées par la baisse de la température car elles demandent plus de puissance pour vapoter. Or cette puissance manque justement à cause du froid.

Votre vape va se retrouver affectée par ces températures négatives. Veillez donc à conserver au maximum la cigarette électronique au chaud (sac, poche intérieur de manteau par exemple). Vous aurez besoin aussi de faire des recharges plus régulières. Il ne faut surtout pas les faire en extérieur car, dans ce cas de figure, vous allez détériorer les capacités de votre batterie. Dans le cas contraire, vous les récupérerez lorsque les températures remonteront.

La conséquence des températures sur le e-liquide

Un e-liquide ne contient pas d’eau (malgré son état liquide). On pourrait donc penser que le froid ne l’affecte pas. C’est d’autant plus vrai que le point de congélation du propylène glycol est de -59 °C et celui de la glycérine végétale est très bas aussi.

Néanmoins, si le e-liquide ne gèle pas, il devient plus visqueux avec la baisse de la température. La viscosité définit la vitesse d’écoulement du liquide. Or, si le liquide ne coule pas correctement, c’est la résistance qui va peiner plus, au point de prendre le risque de la brûler plus vite que d’habitude. Vous devrez donc la changer plus souvent si vous avez tendance à fumer principalement dehors les jours de températures basses ou négatives.

Il est bon de rappeler qu’une résistance sub ohm s’en sort mieux avec un e-liquide plus visqueux, et que l’on peut obtenir un bon équilibre de la viscosité par temps froid grâce à un liquide 50 % PG et 50 % VG. Enfin, attention à ne pas utiliser un drip tip métallique qui ne fera pas bon ménage avec vos lèvres si la température passe sous les 0°C.

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