Le vocabulaire associé au monde de la vape peut sembler bien nébuleux aux non-initiés. Qu’ils se rassurent, c’est bien plus simple qu’il n’y parait. Aujourd’hui, nous expliquons ce qu’est le bottom feeder.
Bottom feeder : de quoi parle-t-on ?
Tout le monde n’a pas la chance d’être bon en anglais. Pour ceux à qui il reste quelques notions, on peut traduire littéralement ces termes par « alimentation par le fond ou le bas ». On le trouve selon les marques sous d’autres appellations qui ont pourtant la même signification ; à l’instar de l’abréviation BF ou encore le mot « squonker ». Ce dernier est encore plus explicite puisqu’il désigne l’action d’appuyer sur son flacon de bottom feeder pour faire remonter l’e-liquide que l’on a choisi, jusqu’à l’atomiseur. Et c’est exactement par cette description que l’on désigne une façon particulière de pratiquer la vape. Ce n’est pas la plus connue, mais certaines personnes apprécient vraiment d’utiliser leur cigarette électronique de cette manière car cela améliore leur expérience quotidienne de vapotage.
Le BF répond à des attentes récurrentes chez les vapoteurs : un maximum de saveur, tout en comptant sur une autonomie plus grande. Mais il est impossible d’adopter cette pratique sur un matériel qui ne serait pas prévu à cet effet. Il est indispensable d’acheter une box BF (mais que l’on peut donc trouver sous le nom de squonk, selon les marques), un accu lui aussi prévu à cet effet et un dripper bottom feeder. Au lieu d’un flacon rigide, il est ici souple ,avec une partie qui le rend à tout moment accessible pour effectuer ladite pression. Ce flacon spécial est directement relié au dripper. Si ce type de matériel était relativement confidentiel et de confection artisanale dans les premiers temps, au vu de la démocratisation du mouvement, de nombreuses marques ont suivi le mouvement, pour répondre aux besoins de la clientèle à ce sujet.
Bottom feeder : tout savoir
Pourtant, même si les vapoteurs sont de plus en plus nombreux à vouloir du matériel de bottom feeder, les box ne sont pas vraiment données, question tarif, puisque certaines s’affichent à 300 euros. Heureusement, il est possible de se faire plaisir sans se ruiner, tout en espérant du matériel de vape de qualité. Mais quelquefois, le prix ne comprend pas l’e-liquide, ce qu’il faut avoir en mémoire. Il est bon de noter que l’on peut trouver certains kits qui permettent de transformer des drippers classiques en élément adapté au bottom feeder, mais cela demande un peu d’expérience en termes de montage ; ce qui ne sera pas le cas, par exemple d’un vapoteur qui vient de démarrer la cigarette électronique.
D’autres sont pré-montés, ce qui simplifie un peu la tâche d’autant qu’il est facile de trouver des tutoriels pour en savoir plus et se lancer, quand on veut tenter l’expérience. Le monde de la cigarette électronique pouvant être assez déstabilisant pour un débutant, il ne faut pas hésiter à poser des questions sur des forums, voire même aller sur les sites marchands qui sont en général bien fournis en matière d’explications sur le fonctionnement de la cigarette électronique, comment faire pour trouver le bon modèle en fonction de ses habitudes ou encore les éléments pour celles et ceux qui préfèrent se tourner vers le constructible. L’ecig est une alternative séduisante quand on veut progressivement réduire sa consommation de tabac. En effet, les e-liquides intègrent des taux variés de nicotine. On peut donc, de façon progressive, réduire la dose pour ne pas trop souffrir du sevrage tabagique et ainsi, retrouver, au fil des mois, une vie plus saine et sans tabac.